- Pourquoi un imagier ?
Les imagiers sont idéaux pour deux choses : le partage d’un moment privilégié avec un adulte et la découverte de mots pour nommer le monde et étancher sa soif d’en connaître de nouveaux.
C’est vers 18- 30 mois que le tout-petit a envie de pointer du doigt tout ce qui l’entoure en demandant à l’adulte « Koissa », autrement dit « c’est quoi ça ? ». Questionnement fastidieux mais auquel l’adulte doit se soumettre pour apporter les mots dont l’enfant va se nourrir.
Avec un titre à la première personne du singulier et le possessif, le ton est donné : c’est bien de moi que l’on parle, moi le petit qui découvre le monde et le nomme.
De mon quotidien, du lever au coucher, en passant par le petit déjeuner, les jeux, les activités à la crèche etc. Avec mes peluches et mes doudous, de ma chambre aux légumes de la cuisine ou encore des petits cailloux du parc aux produits de la salle de bain : rien n’y manque !
C’est la journée chronologique de l’enfant rythmée par ses rituels familiers et rassurants au sein d’une fratrie où il y a tous les âges. Du bébé au plus autonome. C’est donc l'imagier du Temps avec l’idée de progression illustrée par des « avant »/ « après » et aussi le ballet des saisons et du temps météorologique.
Comme il est important de découvrir le monde, les sorties à l’extérieur sont propices à la découverte des chantiers, de la rue. Comme un chaton qui agrandit le cercle de son exploration. Le livre est parfaitement à la hauteur d’un bébé.
Un imagier complet sur le rythme de la vie. Le petit pourra emporter le monde en petit format partout avec lui.
C’est un imagier/atlas de géographie. Nous ne sommes plus dans le quotidien puisqu’ici nous nous éloignons : nous voyageons.
Du Pôle Nord aux abysses océaniques, d’Ouest en Est, nous découvrons le Monde par ses animaux. Continent par continent : de l’Europe du Nord nous descendons vers la Méditerrrannée et l’Afrique puis nous nous dirigeons vers la Chine et les îles du Pacifique pour retrouver les Amériques et finir dans les fonds sous-marins.
Enfin, la mappemonde s’affiche, nous avons fait le tour du monde en quelque pages (80?). Le temps de découvrir les animaux les plus exotiques aux sonorités les plus chantantes « Capybara « calao » « hokki » sans oublier les incontournables animaux de la ferme.
L’imagier qui présente placidement les animaux est une excuse à la découverte et l’aventure. Un hommage à Jules Verne se cache dans les illustrations : il faut suivre la famille souris aux activités familiales passionnantes, le voyageur en montgolfière ou le cycliste en perdition pour découvrir le potentiel d’imagination que déploie cet album grand format… vraiment pas si classique qu’il en a l’air !
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